LE 22 SEPTEMBRE 2019
Pour les membres de l'Académie Nationale de Médecine "la conception délibérée d'un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure qui n'est pas sans risques pour le développement psychologique et l'épanouissement de l'enfant".
"La figure du père reste fondatrice pour la personnalité de l'enfant comme le rappellent des pédopsychiatres, pédiatres et psychologues qui demeurent dans leur majorité pour le moins réservés sur cette innovation radicale" que serait la PMA sans père."
Cet avis retentissant change évidemment la donne.
ON NE LÂCHE RIEN. JAMAIS! JAMAIS! JAMAIS!
Nous vous invitons à prendre connaissance du communiqué de presse publié ce 22 septembre à propos de la publication de ce rapport :
Rapport de l’Académie Nationale de Médecine sur le projet de loi bioéthique
UN AVIS RETENTISSANT QUI CHANGE RADICALEMENT LA DONNE SUR LA PMA SANS PÈRE
Institution indépendante, l’Académie Nationale de Médecine (ANM) vient d’adopter à une très large majorité son rapport sur le projet de loi bioéthique, et notamment sur la question de la PMA sans père. Pour les membres de l’Académie, « la conception délibérée d’un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure qui n’est pas sans risques pour le développement psychologique et l’épanouissement de l’enfant ». Le rapport précise : « l’ANM estime que, de plus en plus malmenée par les évolutions sociétales, la figure du père reste pourtant fondatrice pour la personnalité de l’enfant comme le rappellent des pédopsychiatres, pédiatres et psychologues qui demeurent dans leur majorité pour le moins réservés sur cette innovation radicale » que serait la PMA sans père.
Pour La Manif Pour Tous, la prudence impose naturellement de prendre en compte cet avis et de reporter a minima l’article 1er du projet de loi bioéthique qui n’est d’ailleurs pas encore arrivé dans l’hémicycle. « En matière de santé et sur les questions médicales, faut-il faire confiance à son député ou à son médecin ? En ce qui me concerne, je préfère prendre en compte l’avis médical » souligne Albéric Dumont, Vice-Président de La Manif Pour Tous. « Cet avis retentissant change évidemment radicalement la donne » poursuit Ludovine de La Rochère, Présidente du mouvement.
A la suite de l’adoption de ce rapport par l’Académie Nationale de Médecine, l’embarras du Gouvernement est palpable. Non sans maladresse, certains ministres comme Agnès Buzyn et Gabriel Attal ont réagi en tenant des propos confus, confondant les enfants vivant sans leur père (ce qui arrive dans un certain nombre de cas, quelles qu’en soient les raisons) et les enfants volontairement privés de père par la PMA sans père. L’avis de l’Académie Nationale de Médecine porte spécifiquement sur « la conception délibérée d’un enfant privé de père ». C’est précisément ce caractère délibéré et volontaire de l’absence de père dès la conception qui est dénoncé par l’avis de l’Académie de Médecine. Le gouvernement doit cesser de faire l’amalgame et prendre le temps de lire attentivement ce rapport. Il doit aussi en tirer les conséquences, en manifestant ainsi son sens de l’écoute de la société civile et des professionnels de santé.
LE 25 SEPTEMBRE 2019
L'heure des réponses a enfin sonné.
Comment des ministres peuvent-ils comparer la situation des enfants vivant dans une famille monoparentale avec celle d'enfants nés de PMA sans père ? Ces situations n'ont rien à voir avec la conception d'enfants volontairement privés de leur père.
Oui ou non le gouvernement est-il réellement opposé à la GPA ?
Le gouvernement va-t-il enfin cesser de chercher à museler toute forme d'opposition à son projet au nom de la recherche légitime d'un "débat apaisé" ? La position du gouvernement consiste à organiser un débat mais à ne surtout pas en tenir compte dans ses décisions.
Avec "Marchons enfants" venez à Paris le dimanche 6 octobre clamer qu'aucun enfant ne doit être privé volontairement de l'amour de son père.
Nous vous invitons à prendre connaissance du communiqué de presse publié cette nuit
LE 25 SEPTEMBRE 2019
PMA SANS PERE : AU PIED DU MUR, LE GOUVERNEMENT DOIT MAINTENANT APPORTER DES RÉPONSES
L'heure des réponses a enfin sonné. Après avoir été alerté en vain sur les conséquences de la PMA sans père, le gouvernement doit désormais répondre aux interrogations et inquiétudes exprimées par les Français depuis plusieurs années. Resté sourd aux questions soulevées par les associations familiales, les pédopsychiatres, les juristes, les scientifiques, les philosophes…, la majorité va devoir se montrer non seulement à l’écoute mais aussi entendre les nombreuses réserves exprimées par la société civile.
Il est temps de lever les ambiguïtés entretenues par le gouvernement depuis trop longtemps. L’embarras du gouvernement à la suite de la publication de l’avis de l’Académie nationale de médecine s’est traduit par un amalgame scandaleux. Des ministres n’ont pas hésité à comparer la situation des enfants vivant dans des familles monoparentales avec celles d’enfants nés par PMA sans père. Heureusement, ces deux situations n’ont rien à voir. Les enfants vivants dans des familles monoparentales connaissent souvent leur père. Mais pour de multiples raisons, ils en sont séparés. Ces situations n’ont rien à voir avec le fait d’organiser la conception d’enfants volontairement privés de leur père. C’est bien ce caractère volontaire qui est au cœur du projet de loi. Qui a le droit de décider qu’un enfant peut être privé de son père avant même sa conception ? Comment l’accepter ? Comment peut-on envisager un seul instant de priver volontairement un enfant de l’amour de son père pour toute sa vie ?
Le gouvernement entretient également une ambiguïté autour de la GPA. Il affirme que ce n’est pas un sujet puisque le projet de loi ne prévoit pas la légalisation de la GPA. Mais, en même temps, il prépare une circulaire sur la reconnaissance des enfants nés par GPA dans un pays étranger. Il ne doit pas fuir ses responsabilités et être clair :
- Oui ou non, le gouvernement est-il réellement opposé à la GPA ?
- Oui ou non, le gouvernement est-il opposé à ce que des Français aillent faire une GPA à l’étranger ? Par souci de cohérence, et parce que la dignité des femmes n’a pas de frontières, parce que la GPA est effectivement intolérable en France, elle l’est aussi à l’étranger et nos ressortissants ne doivent pas être autorisés par la loi française à y recourir.
- Oui ou non, le gouvernement est-il prêt à reconnaître les enfants nés d’une GPA à l’étranger à l’état civil, ce qui reviendrait à encourager les Français à aller faire des GPA à l’étranger et donc au développement de ce business sordide ?
- Oui ou non, le gouvernement veut-il s’engager pour l’abolition universelle de la GPA, au nom de la dignité et du droit des femmes ?
Bien d’autres questions sont encore soulevées par la PMA sans père à l’occasion du débat parlementaire : la PMA post mortem, la PMA pour les personnes transgenres, l’autoconservation des ovocytes, la réponse à la pénurie de gamètes… Concrètement, comment le gouvernement entend-il garantir aux femmes que l’autoconservation des ovocytes ne va pas déboucher sur des pressions de leurs employeurs ? Comment le gouvernement peut-il garantir que la pénurie de gamètes ne va pas se traduire par la rémunération des fournisseurs de sperme ou l’achat de sperme à l’étranger ? Comment le gouvernement compte-t-il s’assurer que ce commerce des gamètes sera interdit en France, y compris sur Internet ?
Enfin, le gouvernement doit cesser de chercher à museler toute forme d’opposition à son projet au nom de la recherche légitime d’un « débat apaisé ». Il y a eu plusieurs glissements forts regrettables du côté de la majorité qui cherche manifestement à réécrire l’Histoire. S’il s’est déclaré favorable, à titre personnel, à la PMA sans père, Emmanuel Macron a toujours conditionné tout projet législatif à l’existence d’un large consensus. Aujourd’hui, plusieurs ministres cherchent à remplacer ce consensus par le caractère « apaisé » du débat. C’est un tour de passe-passe grossier et indigne du gouvernement. Le Président du CCNE (Comité Consultatif National d’Éthique) a lui-même souligné, à l’issue des États généraux de la bioéthique, qu’il n’existe pas de consensus sur cette mesure. Les Français sont profondément divisés sur cette question. Comment, en outre, parler de débat « apaisé » lorsque ni les conclusions des États généraux de la bioéthique, ni le contenu de la mission d’information parlementaire, ni les auditions de la commission spéciale mise en place à l’Assemblée nationale n’ont été pris en compte. Comme pour les retraites, la position du gouvernement consiste à organiser un débat mais à ne surtout pas en tenir compte dans ses décisions.
C’est parfaitement anti-démocratique.
La République doit protéger tous ses enfants, sans distinguer ceux qui sont nés par PMA, elle n’a pas à en priver volontairement certains de l’amour d’un père.
C’est ce message d’amour qui sera porté haut et fort dans la rue lors de la manifestation unitaire sous le label « Marchons Enfants ! » qui se tiendra à Paris le dimanche 6 octobre :
« Liberté ! Égalité ! Paternité ! ».
LE 25 SEPTEMBRE 2019
Comment un ministre peut-il affirmer que naître volontairement sans père est "une chance et même un privilège" ?...
Comment Agnès Buzin ose-t-elle parler de l'avis de l'Académie Nationale de Médecine en disant que c'est un avis"daté"? Est-ce parce qu'il souligne que "la conception délibérée d'un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure" et n'est "pas sans risques" pour son "développement psychologique" et son "épanouissement" ?
Comment un rapporteur du projet de loi peut-il affirmer sans sourciller que "oui c'est un changement de société de dire : vous allez avoir deux mères et elles figureront toutes les deux à l'état civil" ?
Avec de tels propos comment oser affirmer avoir "privilégié l'échange à l'affrontement" en évoquant un "travail préparatoire où l'humilité s'est imposée à tous" ?
Avec "Marchons enfants" venez à Paris le dimanche 6 octobre pour rappeler quelques définitions comme mère, père, enfant.
- Oui ou non, le gouvernement est-il réellement opposé à la GPA ?
- Oui ou non, le gouvernement est-il opposé à ce que des Français aillent faire une GPA à l’étranger ? Par souci de cohérence, et parce que la dignité des femmes n’a pas de frontières, parce que la GPA est effectivement intolérable en France, elle l’est aussi à l’étranger et nos ressortissants ne doivent pas être autorisés par la loi française à y recourir.
- Oui ou non, le gouvernement est-il prêt à reconnaître les enfants nés d’une GPA à l’étranger à l’état civil, ce qui reviendrait à encourager les Français à aller faire des GPA à l’étranger et donc au développement de ce business sordide ?
- Oui ou non, le gouvernement veut-il s’engager pour l’abolition universelle de la GPA, au nom de la dignité et du droit des femmes ?
Nous vous invitons à prendre connaissance du communiqué de presse publié cette nuit
Ouverture des débats en séance publique sur le projet de loi bioéthique à l’Assemblée nationale
DÉBAT PARLEMENTAIRE SUR LA PMA : ÇA COMMENCE MAL !
Plus c’est gros, plus ça passe : tel semble être la ligne de conduite du gouvernement et de sa majorité à l’heure où le projet de loi bioéthique commence son examen en 1ère lecture à l’Assemblée nationale.
Comment la Ministre des Solidarités et de la Santé peut-elle oser affirmer que naître volontairement sans père est ”une chance et même un privilège” ? ”Non, Madame la Ministre, être privé délibérément de père n’est ni une chance, ni un privilège” répond Albéric Dumont, Vice-président de La Manif Pour Tous.
Comment Agnès Buzyn ose-t-elle justifier cette privation volontaire en expliquant que ”les familles monoparentales et homoparentales existent déjà” ? « Cela n’a rien à voir. Cet amalgame est indigne » réagit Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. On ne peut pas comparer les enfants de familles monoparentales et homoparentales avec les enfants nés d’une PMA sans père, c’est-à-dire des enfants qui sont volontairement privés de leur père, de l’amour de leur père et de sa présence à leurs côtés tout au long de leur vie ? Si c’était la même chose, il n’y aurait pas besoin de ce projet de loi. D’un côté, il y a mille et une raisons et autant d’histoires personnelles qui sont à l’origine ; de l’autre, il y a une volonté délibérée de concevoir des enfants privés de père.
Le gouvernement et sa majorité ont soigneusement travaillé leurs éléments de langage. Ainsi, Agnès Buzyn a osé affirmer avoir “privilégié l’échange à l’affrontement” évoquant un “travail préparatoire où l’humilité s’est imposée à tous”. Mêmes mots dans la bouche de Jean-Louis Touraine, rapporteur des articles du texte sur la PMA sans père, qui affirmait lui aussi cet après-midi dans l’hémicycle que “la bioéthique est la science du doute, du questionnement, de l’humilité”. Difficile de trouver trace “d’humilité” et d’interrogations dans la démarche du gouvernement et de la majorité qui a foulé aux pieds les conclusions des Etats généraux de la bioéthique et n’a pas daigné prendre en considération les auditions menées par la mission d’information parlementaire et la commission spéciale de l’Assemblée nationale dès lors qu’elles n’allaient pas dans le sens requis. Quant au rapport de l’Académie Nationale de Médecine adopté il y a quelques jours à une très large majorité, Agnès Buzyn n’a rien trouvé d’autre à dire que cet avis est “daté”. Est-ce parce qu’il souligne que “la conception délibérée d’un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure” et n’est “pas sans risques” pour son “développement psychologique” et son “épanouissement”.
Les propos tenus cet après-midi dans l’hémicycle par le gouvernement et sa majorité augurent mal d’un débat qui ne s’annonce, pour le moment, ni apaisé ni constructif. Il en va pourtant de notre avenir commun et de celui de nos enfants. Les contradictions de Nicole Belloubet traduisent la précipitation avec laquelle le gouvernement a préparé ce texte, affirmant d’un côté que ” ce texte (…) permet d’ouvrir un lien de filiation sécurisé” et en même temps que “ce projet de loi n’est pas un projet de loi sur la filiation” et ce, tout en détruisant, en réalité, la notion de filiation. C’est ce qui s’appelle dire et faire tout et son contraire.
Les mots ont pourtant encore un sens. Mais pour combien de temps ? Coralie Dubost, autre rapporteur du texte, affirme sans sourciller que “Oui c’est un changement de société de dire : vous allez avoir deux mères et elles figureront toutes les deux à l’état civil.”
Il est grand temps de se rappeler quelques définitions comme mère, père, enfant. Non, un enfant n’est pas juste un « projet parental ». C’est un être humain qui mérite le respect de tous et auquel on ne peut imposer de ne pas avoir de père. La République est là pour veiller à ce que tous ses enfants, quels que soient leur mode de conception, soient respectés dans leurs droits les plus élémentaires : les enfants nés par PMA ont les mêmes droits que tous les enfants !
“Nous espérons que les propos tenus par les membres du gouvernement et de sa majorité seront plus dignes et respectueux qu’ils ne l’ont été au cours des premiers échanges d’un débat qui pour l’heure fait fausse route. Nous serons particulièrement vigilants sur ce point ainsi que sur sa capacité à se montrer à l’écoute et véritablement humble face à des enjeux qui nous dépassent” souligne Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous.
LE 28 SEPTEMBRE 2019
" A l'évidence, rien n'est joué et l'Histoire n'est pas écrite d'avance. La mobilisation est partie pour durer pendant de longs mois si le gouvernement persiste à s'entêter."
Si certains se gargarisent sur les réseaux sociaux de l'adoption de l'article 1er du projet de loi bioéthique, cela ne préjuge en rien de l'issue du processus législatif. Le gouvernement ne prévoit pas d'adoption définitive avant l'été 2020.
Pendant ce temps, la mobilisation en vue de la manifestation unitaire du dimanche 6 octobre à Paris sous le label "Marchons enfants !" prend de l'ampleur.
Nous vous invitons à prendre connaissance du communiqué de presse publié hier
Ouverture des débats en séance publique sur le projet de loi bioéthique à l’Assemblée nationale
DÉBUT DU PROCESSUS LÉGISLATIF,
PRÉVU POUR DURER JUSQU’À L’ÉTÉ 2020
MONTÉE EN PUISSANCE DE
L’OPPOSITION À LA PMA SANS PÈRE
Le gouvernement et la majorité s’enferment un peu plus chaque jour dans le mépris. Les Français, eux, ne sont pas dupes et la mobilisation du 6 octobre à Paris prend de l’ampleur.
Actuellement en séance publique à l’Assemblée nationale, le projet de loi bioéthique est au tout début d’un long parcours à l’issue encore incertaine. Si certains se gargarisent sur les réseaux sociaux de l’adoption de l’article 1er, cela ne préjuge en rien de l’issue du processus législatif. Le gouvernement ne prévoit pas d’adoption définitive avant l’été 2020, c’est-à-dire après les élections municipales qui s’annoncent par ailleurs compliquées pour la majorité. L’opposition parlementaire se fait entendre de plus en plus malgré l’attitude du Président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand. Ce dernier n’a même pas daigné vérifier les votes lors d’un scrutin litigieux sur un amendement, provoquant une vive et légitime indignation dans l’hémicycle et dans l’opinion publique. Loin d’un « débat serein et apaisé », cela traduit l’état d’esprit d’une majorité enfermée dans ses certitudes et manifestement incapable d’accepter l’idée même d’un échange. Déjà vue des centaines de milliers de fois, la diffusion massive de cette séquence vidéo confirme que les Français ne sont pas dupes, en particulier lorsqu’il s’agit de la défense des droits de l’enfant et de la protection de la famille et de la filiation.
« A l’évidence, rien n’est joué et l’Histoire n’est pas écrite d’avance. La mobilisation est partie pour durer pendant de longs mois si le gouvernement persiste à s’entêter » souligne Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. « Jour après jour, l’opposition des Français, de la société civile, des associations, mais aussi des professionnels de l’enfance, de la santé trouve un écho grandissant dans le débat parlementaire où des députés de toutes tendances politiques soulèvent les conséquences dramatiques de ce texte. Pour le moment, le gouvernement continue de faire la sourde oreille et de jouer le jusqu’au boutisme. Pendant ce temps, la mobilisation en vue de la manifestation unitaire du dimanche 6 octobre à Paris sous le label « Marchons Enfants ! » prend de l’ampleur : sur le terrain, 2,5 millions de tracts ont d’ores et déjà été distribués ; autant d’occasions d’échanger avec les Français sur l’importance et le rôle du père » poursuit-elle.
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LE 4 OCTOBRE 2019
LE 4 OCTOBRE 2019
La majorité a adopté, cette nuit, un amendement proposé par Jean-Louis Touraine, rapporteur de la loi, qui permet la reconnaissance pleine et entière en France des GPA réalisées à l'étranger.
Nous vous invitons, à nouveau, avec insistance à vous mobiliser et à participer massivement à la manifestation unitaire du dimanche 6 octobre à Paris "Marchons enfants".
Départ à 13h place Edmond Rostand, à proximité du Sénat, avant de rejoindre la place du 18 juin 1940, au pied de la Tour Monparnasse où un podium sera dressé.
Nous vous invitons à prendre connaissance du communiqué de presse publié ce jour
Adoption de l'amendement Touraine sur la reconnaissance de la GPA et de la filiation d'intention
PROJET DE LOI BIOÉTHIQUE : LA GPA EST BIEN LA !
Contrairement à ce qu'affirmait le gouvernement, la GPA (Gestation Pour Autrui), c'est à dire la pratique scandaleuse des mères porteuses, est bel et bien présente dans les débats parlementaires du projet de loi bioéthique, et ce, dès la 1ère lecture. Ce scénario catastrophe confirme les craintes exprimées par La Manif Pour Tous.
Coup de tonnerre cette nuit à l’Assemblée nationale où la majorité a adopté un amendement proposé par Jean-Louis Touraine, rapporteur du texte, qui permet la reconnaissance pleine et entière en France des GPA réalisées à l’étranger. Comble de la manipulation, l’exposé des motifs met sur le même plan l’adoption d’un enfant à l’étranger et la GPA. C’est un détournement scandaleux de l’adoption !
Pour La Manif Pour Tous, c’était prévisible. La GPA est en effet le corollaire de la PMA sans père prévue dans le projet de loi. La logique de la PMA sans père repose sur le droit à l’enfant, l’établissement d’une pseudo-filiation fondée sur la seule volonté des adultes qui s’autoproclament « parent », la maternité sans maternité avec un acte de naissance où figureraient deux mères, le détournement de la médecine à des fins personnelles et la marchandisation humaine avec l’inévitable commerce des gamètes. Le vote de la PMA sans père aurait pour conséquence de donner à la GPA toutes les caractéristiques de la légalité.
La Manif Pour Tous appelle le gouvernement à être cohérent. S’il refuse à juste titre la légalisation de la GPA en France au nom de la dignité des femmes et du refus de voir l’enfant réduit à l’état de marchandise que l’on fabrique et que l’on achète, il faut aussi s’opposer à la GPA à l’étranger. « La dignité des femmes et des enfants n’a pas de frontière » rappelle Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour tous. « Avec l’amendement Touraine, on légalise la GPA à la seule condition qu’elle soit effectuée à l’étranger : quelle scandale ! » poursuit-elle.
Pour dire non à la GPA, il faut donc commencer par dire non à la PMA sans père. La Manif Pour Tous appelle tous les Français inquiets de ce projet de loi à se mobiliser à et à participer massivement à la manifestation nationale unitaire organisée dimanche 6 octobre à Paris par plus de 20 associations sous le label « Marchons Enfants ». Les manifestants sont attendus à partir de 13h place Edmond Rostand, à proximité du Sénat, avant de rejoindre la place du 18 juin, au pied de la Tour Montparnasse où un podium sera dressé.
LE 7 OCTOBRE 2019
Nous vous invitons à prendre connaissance des communiqués de presse publiés hier soir :
- LA MOBILISATION CONTRE LA PMA SANS PÈRE ET LA GPA NE FAIT QUE COMMENCER
- PRÉCISIONS TECHNIQUES SUR LA PARTICIPATION
ON NE LÂCHE RIEN. JAMAIS! JAMAIS! JAMAIS!
LA MOBILISATION CONTRE LA PMA SANS PÈRE ET LA GPA NE FAIT QUE COMMENCER
600.000 manifestants, venus de tous horizons, lancent avec succès la mobilisation contre le projet de loi de bioéthique. Plus que jamais : rien n’est joué.
Devant l’affluence et la saturation du cortège, les autorités ont demandé aux organisateurs d’ouvrir des itinéraires alternatifs et aux manifestants de se rendre par tous les moyens possibles sur la place du 18 juin 1940 (Montparnasse) où des responsables associatifs, des témoins et des experts se sont relayés sur un podium pour dénoncer les conséquences du projet de loi. C’est le cœur de Paris, du Sénat à Montparnasse en passant par Port Royal qui a été envahi par une foule très dense, pacifique et déterminée à faire entendre la voix de la raison et de la justice pour les droits des enfants.
La balle est désormais dans le camp d’Emmanuel Macron et du gouvernement. La Manif Pour Tous entend continuer, avec les associations partenaires du label « Marchons Enfants ! », à faire vivre cette mobilisation citoyenne massive. « Si le gouvernement s’entête et veut passer en force, il nous trouvera en travers de sa route » a déclaré Albéric Dumont, Vice-Président de La Manif Pour Tous. Il a aussi invité les manifestants à réserver dans leurs agendas les dimanches 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin. Ces dates seront confirmées et activées en fonction de l’attitude du gouvernement. « Le choix du gouvernement est simple : être à l’écoute des Français ou reproduire la méthode de François Hollande : mépriser les Français et diviser la société » résume Ludovine de La Rochère.
PRÉCISIONS TECHNIQUES SUR LA PARTICIPATION
Les équipes techniques de La Manif Pour Tous demandent à avoir accès aux vidéos de la préfecture de police sur l’ensemble des itinéraires de la manifestation « Marchons Enfants ! » L’estimation donnée ce soir par les autorités est manifestement déraisonnable et en contradiction avec les échanges opérationnels entre le poste de commandement de la manifestation et la Préfecture de Police.
Même si elle déplaît au gouvernement, l’enjeu de cette mobilisation mérite la vérité.
Les Etats généraux de la bioéthique ont été bafoués par le gouvernement. Mépriser aujourd’hui les manifestants ne pourra que conduire à renforcer leur détermination et à amplifier la mobilisation dans la durée.
LE 11 OCTOBRE 2019
Marlène Schiappa récidive et dérape à nouveau en "likant" un tweet odieux s'adressant à La Manif Pour Tous et la qualifiant de "conglomérat de sous-merdes pas même bonnes à faire pousser des champignons. Vous êtes de la même engeance que les salafistes et devaient être considérés avec la même crainte."
Comment un membre du gouvernement peut-il soutenir et souscrire à de tels propos qui, tout à la fois, insultent les sympathisants de La Manif Pour Tous et relativisent le terrorisme islamiste ?
Un comportement indigne d'une ministre de la République.
"Nous attendons de nouveau des excuses car on ne peut laisser passer ces amalgames scandaleux et ces insultes visant des centaines de milliers de personnes" souligne Ludovine de La Rochère.
Nous vous invitons à prendre connaissance du communiqué de presse publié ce jour
ON NE LÂCHE RIEN. JAMAIS! JAMAIS! JAMAIS!
Projet de loi bioéthique
« CONGLOMÉRAT DE SOUS-MERDES », « SALAFISTES » :MARLÈNE SCHIAPPA DÉRAPE À NOUVEAU SUR LA MANIF POUR TOUS
POUR LE « DÉBAT SEREIN ET APAISÉ » : C’EST ENCORE RATÉ !
Marlène Schiappa récidive et dérape à nouveau en « likant » un tweet odieux. Un comportement indigne d’une ministre de la République. Le mouvement demande des excuses sans délai.
Copie d’écran du tweet du 8 octobre à de M. Alex Dimeck-Ghione, Président du centre LGBT du Mans,liké par la Secrétaire d’Etat Marlène Schiappa
Nous attendons de nouveau des excuses car on ne peut laisser passer ces amalgames scandaleux et ces insultes visant des centaines de milliers de personnes » souligne Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. « La manifestation de dimanche s’est déroulée dans un climat paisible, ce qui est notable compte tenu du climat ambiant et des violences à déplorer dans tant de manifestations depuis le début de ce quinquennat » précise-t-elle.
LE 27 NOVEMBRE 2019
Des piquets de mobilisation sont organisés ce prochain week-end sur tout le territoire national.
Vous pouvez les identifier en vous rendant sur la carte de France dressée à cet effet.
En rejoignant ces piquets vous pourrez :
- distribuer des tracts pour la manifestation nationale du 19 janvier 2020 à Paris
- faire signer la pétition pour le respect des droits de l'enfant destinée au Président de la République par les associations de "Marchons enfants"
- discuter avec nos concitoyens sur la loi de révision bioéthique en cours d'examen et ses conséquences.
Nous vous invitons à prendre connaissance du
WEEK-END DU 30 NOVEMBRE ET 1ER DÉCEMBRE :
POUR LES DROITS DE L’ENFANT, MOBILISATION INÉDITE
ET DÉCENTRALISÉE, DANS TOUTE LA FRANCE
Après le succès de la manifestation du 6 octobre dernier, l’opposition au projet de loi bioéthique continue de monter en puissance. Aux côtés des associations rassemblées sous le label « Marchons Enfants ! », La Manif Pour Tous appelle à des piquets de mobilisation : une mobilisation inédite, locale et décentralisée, qui se tiendra tout au long du week-end du 30 novembre et 1er décembre.
Mais si la Cour de cassation avait prétexté du « temps écoulé » dans le cas des jumelles Mennesson, ce motif n’est en réalité plus valable pour les cas jugés hier. La Cour de cassation n’a même pas pris la peine, cette fois-ci, de justifier sa décision, estimant carrément qu’« une GPA légalement faite à l’étranger ne fait pas, à elle seule, obstacle à la transcription de l’acte de naissance des enfants désignant le père biologique et le père d’intention». Un revirement sans précédent.
Ce faisant, la Cour de cassation va encore plus loin que la Cour européenne des droits de l’homme : cette dernière, dans un avis rendu le 10 avril dernier à la demande de la Cour de cassation et dans une décision publiée la semaine dernière (rendue le 12 décembre 2019), indiquait que la filiation entre le parent d’intention – le conjoint du père biologique – et l’enfant pouvait être établie en passant par l’adoption. Elle évitait ainsi l’invraisemblance qui consiste à faire comme si un acte de naissance évacuant la mère, c’est-à-dire la femme qui a mis au monde l’enfant, pouvait être exact.
La Cour de cassation ne s’est pas gênée pour passer outre un principe juridique constant, fondateur du droit de la filiation : « mater semper certa est » (la mère est toujours certaine).
En outre, dans les deux cas jugés hier, la Cour de cassation n’a pas été gênée non plus par l’invraisemblance qui consiste à faire inscrire directement deux pères sur l’acte de naissance d’un enfant au lieu de passer par l’adoption, déjà plus conforme à la réalité.
Ce faisant, la Cour de cassation, qui non seulement omet de tenir compte de l’interdiction de la GPA, laquelle implique de lutter contre cette pratique, mais en outre redéfinit la filiation, outrepasse son rôle. Elle prend, en quelque sorte, le rôle du législateur.
Cependant, cette décision atteste aussi du mouvement en cours, le législateur envisageant lui-même, dans le cadre du projet de loi bioéthique actuellement débattu au Parlement, de créer une « filiation » nouvelle, fondée sur la seule volonté des adultes. Ce projet n’est pourtant pas encore voté et le processus sera encore long. La Cour de cassation ne saurait donc en principe instaurer dans les faits une « filiation » fondée sur la volonté des adultes.
Cette décision de la Cour de cassation omet de prendre en compte l’exploitation des femmes générée par la gestation pour autrui : la pratique des mères porteuses est le summum du sexisme, contre lequel les responsables actuels prétendent tous les jours lutter, aussi bien en France qu’à l’international comme l’a montré le dernier sommet du G7.
Si le projet de loi bioéthique est voté en l’état, il créera dans la loi une « filiation » nouvelle. Et dans quelques mois, les militants favorables à l’exploitation de la femme, à l’achat d’enfants et au business international de la procréation ne manqueront pas de dire que « la situation est hypocrite : la GPA a acquis toutes les caractéristiques de la légalité, il est temps de la légaliser ».
L’urgence est immense : cette dérive vers la marchandisation humaine et le business de la fabrication d’enfants avec la PMA sans père et la GPA doit être stoppée. Elle implique un moratoire sur le projet de loi.
La Manif Pour Tous rappelle qu’à l’issue des Etats généraux de la bioéthique 2018, l’Espace de Réflexion Éthique Auvergne Rhône-Alpes soulignait lui-même l’insuffisance des études portant sur les enfants concernés par ces pratiques. Il invitait à poursuivre travaux et débats avant d’envisager d’aller plus loin. C’est ce qui s’appelle le principe de précaution : inscrit dans notre Constitution, celui-ci s’applique aussi bien à l’environnement qu’à la santé !
« PMA sans père, GPA, déni de la réalité de la filiation humaine : une certaine élite bobo veut intégrer la France au marché international de la procréation » constate Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif Pour Tous. « Pour la dignité des femmes, pour le respect de l’humanité, nous appelons tous les Français à manifester le 19 janvier à Paris avec toutes les associations partenaires de Marchons Enfants. »
LE 7 JANVIER 2020
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
PROJET DE LOI BIOÉTHIQUE : LES SÉNATEURS ONT RENDEZ-VOUS AVEC LA PATERNITÉ. TOUT EST ENCORE POSSIBLE !
PROJET DE LOI BIOÉTHIQUE : LES
SÉNATEURS SONT DIVISÉS. LE DÉBAT EN SÉANCE PUBLIQUE S’ANNONCE SERRÉ ET
INCERTAIN.
" DÉMONSTRATION DE
FORCE "
Communiqué
de presse du 2 octobre 2020
Trois
associations portent
plainte contre le Salon Désir d'enfant
Vendredi 2 octobre 2020, la Confédération Nationale des AFC,
l'association Les Juristes pour l'Enfance et l'association La Manif Pour Tous
ont porté plainte auprès du Procureur de la République de Paris contre les
agissements des organisateurs du Salon Désir
d'enfant, qui s'est tenu les 5 et 6 septembre 2020, à l'Espace
Champerret à Paris, promouvant la GPA.
Les faits ont été constatés
par un huissier. Les qualifications visées sont :
- Le délit d'entremise en vue
de la GPA, réprimé par le Code pénal, caractérisé par les
opérations nécessaires à la mise en relation avec une mère porteuse, réalisées
sur le sol français auprès de ressortissants français, par des sociétés
étrangères.
- La réduction en esclavage,
réprimée par le Code pénal, puisque les sociétés mettent des
femmes à la disposition de leurs clients pour subir des traitements en vue de
porter un enfant, mener la grossesse et leur remettre l'enfant.
- Le délit d'entremise pour
l'obtention d'embryons humains contre un paiement, réprimé par
le Code de la Santé Publique, puisque la prestation consistant à proposer,
contre paiement, l'implantation dans le corps d'une visiteuse du Salon, d'un
embryon constitué à partir de l'ovocyte d'une donneuse et d'un spermatozoïde
d'un donneur, constitue bien une obtention contre paiement d'embryon humain.
- Le délit d'entremise pour
favoriser l'obtention de gamètes contre un paiement, réprimé
par le Code Pénal, puisque nombre des entreprises présentes sur le salon ont
proposé ouvertement aux visiteurs français d'acheter des gamètes.
- Le délit de pratique
commerciale trompeuse, réprimé par le Code de la Consommation,
car les opérations de promotion mises en œuvre sur les stands ou via les "
conférences " organisées dans le salon Désir d'enfant ont bien pour objet
de présenter la GPA et le commerce des embryons et gamètes comme la vente de
produits ou la fourniture d'un service licite, alors qu'ils ne le sont pas.
En portant ainsi plainte, les trois
associations La Manif Pour Tous, la Confédération Nationale des AFC et
l'association Les Juristes pour l'Enfance attendent une réponse très ferme
de la justice face à cette insidieuse promotion de la GPA en France où elle est
interdite.
Elles souhaitent aussi que les
autorités françaises s'engagent fermement, concrètement et explicitement contre
le franchissement de cette ligne rouge éthique, au moment où l'extension de la
PMA aux couples de femmes et aux femmes seules est débattue au Parlement et où
les promoteurs des transgressions bioéthiques ne prennent même plus la peine
d'avancer masqués.
LE 16 OCTOBRE 2020
NE MAQUILLONS PAS LA PMA SANS PÈRE EN RÉPONSE A LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS
La Manif Pour Tous regrette que la PMA
sans père ait été intégrée à la présentation, ce matin, du plan de lutte contre
la haine et les discriminations anti-LBGT+ par Elisabeth Moreno, ministre
chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes. C'est une regrettable
manipulation qui tend à faire croire que l'encadrement actuel de l'accès à
l'assistance médicale à la procréation serait discriminatoire et contraire au
principe d’égalité. C'est parfaitement faux. Le Conseil d’Etat a lui-même
précisé dans un arrêt du 28 septembre 2018 que « La différence de traitement
(…) entre les couples formés d’un homme et d’une femme et les couples de
personnes de même sexe (…) n’est pas contraire au principe d’égalité. » Cette
différence de traitement ne constitue donc pas une discrimination. Le Conseil
d’Etat précisait même que « rien n’impose au législateur de l’ouvrir aux
couples de femmes et aux femmes seules ».
Au nom de la légitime lutte contre toutes les formes de
discrimination, il n’est pas acceptable de militer pour des mesures sociétales
qui ne sont en aucune manière une réponse efficace à ces enjeux. Ainsi, ce
n’est pas parce que certains groupuscules radicaux revendiquent la PMA sans
père et sans motif médical, la filiation sociale, la ROPA ou encore la GPA que
ces mesures deviennent des symboles d’une prétendue avancée dans la lutte
contre les discriminations. « En agissant ainsi, le gouvernement
joue avec le feu en cherchant à ne réserver la lutte contre les discriminations
qu’aux seuls militants de la PMA sans père et demain, de la GPA, comme en
témoigne la revendication sur la filiation d’intention qui vise à en préparer
le terrain. En jouant ce jeu dangereux, le gouvernement se retrouvera sans voix
lorsque des groupuscules réclameront la légalisation de la GPA au nom de
l’égalité entre les couples d’hommes et les couples de femmes. Pourtant, l’avis
du Conseil d’Etat est limpide » résume Ludovine de La Rochère,
Présidente de La Manif Pour Tous.
LE 16 DECEMBRE 2020
LA FRANCE APPROCHE DE L'ABÎME, LES FRANÇAIS SONT AU BORD DE LA CRISE DE NERF, MAIS EMMANUEL MACRON DONNE LA PRIORITÉ A LA PMA SANS PÈRE !
Examen du Projet de loi bioéthique au Sénat dès janvier 2021 – Alors que la France est plus que jamais en état d’urgence sanitaire, avec un système hospitalier sous tension, que des secteurs entiers de l’économie sont au bord du gouffre, qu’une crise sociale menace de se déclencher et que le gouvernement réglemente les sorties et la vie des Français jusque dans les détails privés, Emmanuel Macron impose l’examen en 2nde lecture au Sénat du projet de loi « bioéthique » à partir du 2 février, avec un examen en Commission spéciale bioéthique le 19 janvier.
Devant cette précipitation irresponsable et même provocatrice, qui ne manquera pas de mettre l’Exécutif en difficulté vis-à-vis des Français, La Manif Pour Tous peine à croire à ce calendrier tant il est invraisemblable.
10 QUESTIONS À EMMANUEL MACRON
Monsieur le Président de la République, quel sera l’emploi du temps d’Olivier Véran en janvier et février ? Va-t-il gérer la crise sanitaire ou le projet de loi PMA/GPA qui le concerne en premier chef ? Les Français sont impatients de connaître la réponse à l’heure où l’auto-confinement est recommandé tant la crise est grave !
Monsieur le Président de la République, quel sera l’emploi du temps d’Eric Dupond-Moretti en janvier et février ? Va-t-il s’occuper de la sécurité des Français et de la justice ou du projet de loi PMA/GPA et de ses conséquences immenses en matière de filiation ?
Monsieur le Président de la République, quelles sont vos recommandations : réduire les interactions sociales et les sorties au maximum, télétravailler et continuer à ne pas recevoir d’amis autour d’un repas pour cause de couvre-feu ou organiser de nouvelles manifestations massives contre le projet de loi PMA/GPA qui fragilise la famille, révolutionne la filiation et divise profondément la société ? Les manifestations déjà organisées ont rassemblé des centaines de milliers de manifestants. Même le médiatique cabinet soi-disant indépendant Occurrence estime que la plus importante manifestation depuis le début de votre quinquennat était contre ce projet de loi.Monsieur le Président de la République, quelle est votre priorité : soutenir financièrement le système hospitalier et développer la capacité de nos services de réanimation ou rembourser la PMA sans père, c’est-à-dire une PMA sans motif médical, ce qui revient à détourner la médecine de sa finalité ?
30 ET 31 JANVIER : MANIFESTATIONS « MARCHONS ENFANTS » PARTOUT EN FRANCE CONTRE LA PMA SANS PÈRE, LA GPA ET LE PROJET DE LOI BIOÉTHIQUE
Le mouvement social associatif unitaire mobilisé sous le label « Marchons Enfants » dénonce l’irresponsabilité du gouvernement qui impose l’examen du projet de loi « bioéthique » en 2nde lecture au Sénat à partir de la mi-janvier alors même que la crise sanitaire est responsable d’une vie démocratique fortement dégradée et qu’un 3e confinement se profile.
Alors qu’Olivier Véran, ministre des
Solidarités et de la Santé, vient de laisser entendre qu’un 3e confinement est
sérieusement envisagé à la rentrée, l’heure est-elle vraiment à la poursuite de
l’examen du projet de loi « bioéthique » ? Ce calendrier a été connu le 15
décembre, alors que les Français avaient évidemment la tête à la mise en place
du couvre-feu et à l’organisation de vacances de Noël particulières et
atypiques. Comment justifier de l’urgence ou de la priorité à accorder à ce
projet de loi qui n’est ni bio, ni éthique ? La gêne de l’Exécutif est évidente
: pas un mot du Président de la République sur ce sujet, ni du Premier
ministre, ni d’aucun des membres du gouvernement.
Un mépris du Sénat et du débat parlementaire ?
Le processus législatif a pour but de
construire dans le temps un texte prenant en compte les enrichissements des
députés et sénateurs. Mais pour Emmanuel Macron et Jean Castex, la 2nde lecture
du texte au Sénat ne mérite même pas un ministre disponible à 100%. Car qui
peut imaginer qu’Olivier Véran, en première ligne sur ce projet de loi, pourra
assurer un suivi sérieux des amendements et des débats alors même qu’il doit
gérer une crise sanitaire qui n’en finit pas ? Pour l’Exécutif, peu importe le
texte qui sera voté par les sénateurs parce qu’il compte sur leur majorité à
l’Assemblée nationale. Vision inquiétante de la démocratie et du débat
parlementaire, et surtout méprisante pour les sénateurs.
Vers une réécriture en profondeur du texte
Comme ils l’avaient fait en 1ère
lecture, les sénateurs devraient réécrire le texte adopté en catimini par les
députés au cœur de l’été. L’enjeu est même d’aller plus loin en supprimant la
PMA sans motif médical et effaçant le père. Le respect de la finalité de la
médecine comme celui de l’intérêt supérieur de l’enfant conduisent à confirmer
le bien-fondé de l’encadrement actuel de l’accès à la PMA.
Mobilisation générale partout en France les 30 et 31 janvier
Malgré un contexte sanitaire qui met
notre système de santé en tension, qui met en péril grave l’économie et qui
génère une vie démocratique fortement dégradée, le gouvernement veut avancer
sur un projet de loi complexe et clivant, inutile et dangereux. Mais
l’impossibilité d’organiser de grandes manifestations nationales n’empêchera
pas de le dénoncer dans la rue, comme le 10 octobre dernier où plus de 60
manifestations avaient eu lieu partout en France, rassemblant des dizaines de
milliers de personnes.
Et quel que soit leur avis sur le projet de
loi, les Français sont invités à dénoncer ce calendrier inacceptable et
irresponsable, et ce d’autant plus que les restrictions des libertés
fondamentales se multiplient : libertés de déplacement, d’éducation,
d’enseignement, de la presse, de culte… Depuis quelques mois, la tendance est
inquiétante.
Avancer en douce sur ce texte qui divise
laisse inévitablement penser aux Français que l’Exécutif profite du contexte et
réduit d’autant plus volontiers les libertés fondamentales. De fait, c’est
contre le projet de loi « bioéthique » que les plus importantes manifestations
ont eu lieu à Paris depuis le début du quinquennat, selon Occurrence, le
célèbre cabinet « indépendant », déclaré « expert » en comptage de manifestants.
LE 30 JANVIER 2021
Bergerac, le 30 janvier 2021
Communiqué de presse
Succès de la manifestation à Bergerac
pour le retrait du projet de loi bioéthique
Alors que la démocratie est confinée par la crise sanitaire, les opposants à la PMA sans père et à la GPA appellent les sénateurs à réécrire le projet de loi bioéthique de fond en comble. Pour eux, « rien n’est joué ! Tout est possible »
A l’appel du mouvement associatif unitaire rassemblé sous le label « Marchons Enfants !», les opposants au projet de loi bioéthique, en provenance de toute la Dordogne et du Lot et Garonne se sont retrouvés cet après-midi à Bergerac. Mobilisés depuis des mois contre la PMA sans père, la GPA, la légalisation des chimères (embryons animal-homme), les embryons transgéniques... ils s’indignent de l’examen du texte au Sénat la semaine prochaine alors que la démocratie est aujourd’hui fortement dégradée voire même confinée par la crise sanitaire.
Ce retour précipité d’un texte « ni bio ni éthique » en catimini au Sénat est d’autant plus incompréhensible et scandaleux qu’il est largement porté par... Olivier Véran. Or, le Ministre de la Santé doit se consacrer à 100% à la gestion de la crise sanitaire ! « Même sous les lambris dorés des ministères, le don d’ubiquité est une vue de l’esprit. La menace d’un nouveau confinement pèse sur les Français et le gouvernement se préoccupe de mettre en œuvre la fabrication d’enfants volontairement privés de père ! » dénoncent les organisateurs du rassemblement qui a permis à 290 personnes d’exprimer leur indignation.
Dans le calme et la détermination, les manifestants ont appelé solennellement les sénateurs à réécrire le texte « de fond en comble », notamment en supprimant l’article 1er qui autorise la PMA sans père. Ils entendent faire preuve de la plus grande vigilance sur l’attitude des sénateurs : présence dans l’hémicycle, soutien des amendements, votes... Tout est possible puisque le parcours législatif est encore long et incertain.
Cette manifestation intervient dans le cadre d’une mobilisation nationale. Une soixantaine de manifestations sont organisées tout le long du week-end partout en France par les équipes de La Manif Pour Tous et avec le soutien des associations de Marchons Enfants. La mobilisation va se prolonger la semaine prochaine avec de nouvelles actions de contestations face aux graves conséquences des mesures contenues dans le projet de loi.
LE 3 FÉVRIER 2021
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
LA MANIF POUR TOUS DEMANDE LA SUSPENSION DU PROJET DE LOI BIOÉTHIQUE
La première journée de l’examen en 2nde lecture au Sénat du projet de loi bioéthique a confirmé une nouvelle fois son caractère clivant et l’opposition forte au Parlement comme au sein de la société sur les mesures injustes et polémiques comme la PMA sans père et sans motif médical.
Après le rejet par les sénateurs de l’article 1er et donc sa suppression, le gouvernement et la commission préparent son retour par la fenêtre. Si elles sont tolérées, tout juste, par le règlement du Sénat, ces manœuvres vont aggraver la défiance entre les citoyens et le politique.
L’absence du ministre concerné par ce projet de loi, Olivier Véran, ministre de la Santé et des Solidarités, illustre par ailleurs la provocation du calendrier retenu par le gouvernement. Olivier Véran ne peut suivre à la fois ce projet de loi sensible, complexe et polémique, et gérer la crise sanitaire dont les conséquences économiques et sociales sont chaque jour plus importantes et douloureuses pour les Français.
Pour La Manif Pour Tous, il n’y a pas d’autre solution que de suspendre sine die l’examen de ce projet de loi. Cela permettra au gouvernement et au Parlement de se concentrer entièrement sur la seule préoccupation des Français : la gestion de la crise sanitaire et de ses conséquences immenses. Le parcours législatif ne peut continuer, y compris pour le bon exercice de la démocratie et de la liberté d’expression. La vie démocratique dégradée, confinée dès 18h, ne permet pas un débat serein et apaisé. Les conséquences ont une nouvelle fois éclaté au grand jour hier au Sénat. « Il faut savoir suspendre un texte lorsque les conditions l’exigent. C’est manifestement le cas pour ce projet de loi qui divise les Français et fracture la société » souligne Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. « Il n’y a aucune urgence puisque le Conseil d’Etat a rappelé dans son rapport « Révision de la loi de bioéthique : quelles options pour demain ? » que les conditions actuelles qui encadrent l’accès à la PMA ne sont pas discriminatoires mais bel et bien conformes au principe d’égalité »[1] précise-t-elle.
Après « La Grande parade » des bébés géants recouverts de code barre pour dénoncer la marchandisation de l’Humain liée à la PMA sans père et à la GPA qui a eu lieu hier, une nouvelle opération intitulée « Liberté, Egalité, Fraternité » est prévu aujourd’hui à 14h devant le Sénat. Ce sera l’occasion de porter cette demande de suspension de l’examen en interpelant les sénateurs et les ministres attendu dans l’hémicycle pour les questions au gouvernement.
[1] « Aucun principe juridique n’impose l’extension de l’accès. Ni le fait que l’adoption soit ouverte aux couples de femmes et aux personnes seules, ni le principe d’égalité, ni le droit au respect de la vie privée, ni la liberté de procréer, pas plus que l’interdiction des discriminations, ne rendent nécessaires l’ouverture d’accès à l’AMP. » (rapport de juin 2018)
LE 4 FEVRIER 2021
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
COUP D’ARRÊT POUR LA PMA SANS PÈRE ET LA GPA ! – ADOPTION DU PROJET DE LOI BIOÉTHIQUE AU SÉNAT EN 2NDE LECTURE
La mobilisation a payé ! Malgré les contraintes liées au contexte sanitaire, le succès des manifestations organisées par La Manif Pour Tous partout en France le week-end dernier et devant les fenêtres du Sénat cette semaine a poussé les sénateurs à réécrire le projet de loi de fond en comble. Soutenus par l’opinion, les sénateurs n’ont pas cédé au découragement ni au mépris du gouvernement, qui n’avait retenu aucune de leurs modifications lors de la 2nde lecture à l’Assemblée nationale. Conséquences : la PMA sans père, la PMA sans motif médical, l’autoconservation des gamètes sans motif médical, la filiation fictive, la reconnaissance de la filiation d’intention résultant de GPA, les embryons transgéniques, les chimères, l’IMG pour détresse « psycho-sociale »... toutes ces graves dérives ont été supprimées par les sénateurs. Loin de faire consensus, comme La Manif Pour Tous l’a toujours souligné, ce texte fracture la société ; le gouvernement doit enfin le reconnaître et le prendre en compte.
Victoire politique contre un texte « ni bio, ni éthique »
La réécriture en profondeur du texte et son adoption par les sénateurs est une victoire pour l’intérêt supérieur de l’enfant et pour toutes les familles puisque la maternité, la paternité, et donc la fraternité, sont préservées. Les mesures conduisant à la marchandisation de l’humain et les dérives en matière de recherche, notamment les embryons transgéniques et les chimères, sont supprimées. En allant plus loin dans la réécriture que lors de leur examen en 1ère lecture, les sénateurs attestent que ce projet de loi « nio bio ni éthique » divise la société et la fracture de plus en plus. Pour le Gouvernement, il est temps d’en tirer les conséquences qui s’imposent et de revenir aux conclusions des États généraux de la bioéthique en renonçant à la PMA sans père, à la GPA et aux autres dérives heureusement écartées par les sénateurs.
Attention à ne pas humilier le Sénat
Le texte voté cette nuit par les sénateurs est diamétralement opposé à celui des députés et du gouvernement. Le nier serait plus qu’une erreur politique, ce serait une faute. La tentation du gouvernement de poursuivre son passage en force serait une nouvelle humiliation pour le Sénat déjà fortement bousculé depuis le début du quinquennat. La Manif Pour Tous entend rester particulièrement vigilante sur l’attitude du gouvernement et sur le respect de la démocratie. Pour cela, il faut un débat public de qualité, ce qui est difficile lorsque la vie démocratique est fortement dégradée, voire même confinée, par les conséquences de la crise sanitaire. La démocratie exige aussi le respect du débat parlementaire et du sens de la Constitution. Le Gouvernement ne doit pas piétiner l’examen en 2nde lecture qui vient de se dérouler et considérer le Sénat comme une simple chambre d’enregistrement. Ce serait jouer un jeu dangereux pour notre démocratie et pour nos libertés.
« Les efforts des centaines de milliers de Français mobilisés contre ce projet de loi ont contribué à cette victoire politique que beaucoup croyaient impossible. La réalité est bien là : malgré les mensonges répétés, il est désormais incontestable que le contenu de ce projet de loi divise les Français et fracture la société. Le gouvernement n’a d’autre choix que d’en tirer les conséquences : suspendre le processus parlementaire et concentrer son action sur la seule préoccupation des Français : la crise sanitaire et ses conséquences économiques et sociales dramatiques. Loin d’affaiblir la famille, l’heure est au contraire à la soutenir et à la préserver. Nul doute que la nécessité d’une ambition pour la famille sera un enjeu majeur en 2022. Comme tout le monde peut l’observer depuis le début de la crise, la famille est le premier lieu de solidarité et le refuge des plus vulnérables » résume Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous.